Quand un magazine américain comme GQ, si pointu en matière de mode masculine nous livre son meilleur designer de l'année, on a de quoi rester perplexe . Thom Browne, le créateur qui dérange , bousculant tous les dress-code classiques, se jouant des conventions, prônant des silhouettes slims à outrance, des vestes très ou trop étoites, des pantalons très ou trop courts...une allure très 60's mais entièrement révisée.
L'homme Thom Browne, me fais penser à un acteur qui évoluerait dans un univers à la Tim Burton .
L'homme Thom Browne est unique, et c'est sans doute pour cette raison que le GQ magazine l'encense, porter du Thom Browne c'est revendiquer sa différence, arborer un style unique et reconnaissable entre tous et à plus de 3000 euros un costume, on joue la carte de l'originalité et du luxe du même coup.
Personnellement, j'adhère à l'originalité, elle n'a pas de prix, mais quand l'originalité frôle le parfum de scandale, cela s'apparente d'avantage au ridicule, qui en matière de mode se nomme fashion-victim corrobé d'un fashion faux pas.
Je m'emporte...tout n'est pas si mauvais chez cet ancien collaborateur de Ralph Lauren, je salue son côté visionnaire de la mode masculine, certaines de ses silhouettes ont leurs charmes.
Le débat reste ouvert...
